Le temple de Nuestra Señora de la Expectación ou la cathédrale de Potosina, est situé là où la paroisse initiale de San Luis existait, étant son premier curé Don Andres Nieto qui a administré les sacrements à partir de mai 1593. En 1670, cette église paroissiale a été démolie et la construction d’un nouveau temple a commencé, étant le maître architecte Nicolas Sanchez, et elle a été bénie en 1730.
De style baroque et construit avec la chaux et le chant, il a trois nefs, la centrale composée de huit voûtes et les deux latérales par sept, dans sa façade il y avait les apôtres sculptés en carrière qui en même temps ont été remplacés par ceux apportés de Turin en marbre de Carrare par l’évêque Montes de Oca, qui sont placés dans des niches ornées. Le corps central de sa façade est orné de riches colonnes baroques et salomoniques.
L’intérieur est embelli par Claudio Molina et Giuseppe Compiani (ce décorateur de certains palais de Constantinople, Russie, Alexandrie et Californie). Les mausolées de marbre de Carrare et de stuc ont également été ordonnés par l’évêque Montes de Oca pour protéger ses restes et ceux de ses prédécesseurs.
Le maître-autel est constitué d’un beau cyprès de maçonnerie : il comporte deux sections : la première, le démonstrateur, et en haut, l’image de Notre-Dame de l’Attente, l’œuvre de Perrusky. En face du cyprès se trouve la table d’autel et, en dessous, une belle sculpture de Saint Sébastien. Il s’agit d’une copie de celui qui existe dans les Catacombes de San Sebastián, à Rome, dont l’auteur est Giorgetti, disciple du Bernin. Son Excellence Montes de Oca a apporté cette sculpture de Rome, sculptée par un disciple d’Antonio Canova, au prix de 10 000 $.
Dans la sacristie il y a plusieurs tableaux tels que la mort de Saint Joseph, les Sept Sacrements, de Paez, Saint Dominique, Seigneur de la Colonne, Saint Nicolas Rodriguez Juarez, Saint Rose, de Patricio Morlete, une peinture à l’huile représentant le Père Ambrosio Rivera de Pereda, qui a dirigé les travaux pour la transformation de la Cathédrale. Parmi les portraits à l’huile des évêques, celui de Son Excellence M. Montes de Oca, de l’Italien Erulo Eroli, se distingue.